Et si c’était lui ? Cette question que, seule, Justine ne se pose pas… Quoique ! Et si, après la lecture de cette histoire, vous n'étiez pas loin de penser qu’une guerre, cette guerre de 14, aura eu, comment dire... quelques bons côtés ?
Justine, elle, a osé. Par égoïsme, par peur ou par amour.
Et que pense Léonce de tout cela, comment va-t-il réagir, va-t-il parler ?

Les personnages de ce roman sont, pour la plupart, ceux du spectacle son et lumière « Si loin, si près… ou Consenvoye, il y a cent ans !». Le spectacle se termine sur le retour des soldats dans leurs maisons… Le roman, lui, commence à partir de ce retour et accompagne ces personnages avec, comme fil conducteur, la relation entre Justine, Léonce et Alphonse.

Une promeneuse se perd dans la forêt et rencontre une gitane. La conversation s’engage entre les deux femmes. La gitane lui raconte la vie de son village, dans un monde « qui n’existe et qui n’existe pas ! » : dans ce hameau, vivent les habitants sous la coupe du bon vieux Père Elendil, le grand sage. La communauté vit sur l’entraide, le coup de main, il n’y a aucun argent entre eux : tu me donnes ceci et je te redonne cela. Tout allait dans le meilleur des mondes jusqu’au jour où disparaît le Père Elendil ; le jour choisi par le vilain Crocanfer pour tenter de prendre le pouvoir. Alors…

N’ayant pas pu assister aux obsèques de son père, décédé deux mois auparavant, Patrice, qui vit au Canada depuis 20 ans n’est pas revenu en France, depuis 10 ans au moins… Il pense alors revenir … pour une dizaine de jours, croit-il.
Mais il a la bonne idée d’arriver dans la maison familiale, devenue vide mais encore habitable, le… 16 mars 2020… Cela ne vous dit rien ? La veille du confinement !
L’histoire, pleine de nostalgie : il revoit son enfance, son adolescence, , ses passions de jeunesse, les gens qui ont émaillé sa vie, ceux encore là et les autres ! Il revit donc les années soixante dix et quatre-vingt.
Et puis… vient la rencontre avec la voisine…

La porte de la cave est le 13^ème livre de Patrice MACEL et son 8^ème roman (310 pages)