Lombard pierreEdito avril2025
 

Bruits de bottes

La guerre n'est pas une aventure. La guerre est une maladie. Comme le typhus. Antoine de Saint-Exupéry (écrivain, pilote de guerre)

L’espèce humaine n’a peut-être jamais été aussi proche d’une troisième guerre mondiale et, évidemment, nous avons le droit d’être terrorisés. D’autant plus que, face aux puissances en lice, nous ressentons un profond sentiment d’impuissance et nous pouvons nous sentir de pauvres spectateurs du désastre qui s’annonce…

Et pourtant, nous avons tous entendu parler de « l’effet papillon », expression nous venant de l'anglais "butterfly effect" tirée d'une conférence d'Edward Lorenz. L'effet papillon est matérialisé par une chaîne d'événements qui se suivent les uns les autres et dont le précédent influe sur le suivant ; cela traduit le fait qu'une infime modification des conditions initiales peut engendrer rapidement des effets très importants.

Si on essaie de voir le début d’un signe de commencement de cet effet, il suffit de raisonner de la même manière que ceux qui veulent déclencher et entretenir les conflits. Les deux objectifs de ces dirigeants sont intimement liés : le pouvoir et l’argent qui vont difficilement l’un sans l’autre.

La guerre économique est l’une des armes de la guerre tout court, et pas la moindre, et c’est là que nous pouvons intervenir, chacun à notre modeste échelle.

Qu’est-ce qui a fait la fortune de ces mégalomanes qui dirigent la planète ? Les milliards de petits euros, de petits dollars, de petits yens… qui sont dépensés chaque jour par des gens modestes, parfois pauvres, qui travaillent comme des dingues pour gonfler encore plus ces immenses fortunes indécentes.

Alors, comme le disait Coluche « Il suffirait que les gens arrêtent d’acheter pour que ça ne se vende plus ».

L’effet le plus visible actuellement se concrétise avec la célèbre marque de voitures électriques qui plonge de manière impressionnante, mais si chacun d’entre nous repensait sa consommation, au plan européen et, pourquoi pas, mondial, il est certain que les pertes financières engendrées pourraient provoquer un retournement de situation.

Ceci n’est pas un appel au boycott, mais juste une demande de réflexion, d’intelligence citoyenne et humaniste, que chacun peut réaliser, avec ses petits moyens, mais qui pourrait engendrer de grands résultats.

Au fait, c’est le printemps, n’oubliez pas d’aller admirer la nature qui se réveille, ça fait aussi partie du plan de paix.

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