Permettez que je parle de moi

Permettez que pour une fois je parle de moi. Qui suis-je à vos yeux ? Certains me comparent à tort à Musso ou à d’autres non moins connus. Je pense que chacun de nous a un style différent et tenter de se plier comme le suggèrent certaines éditions à une écriture qui n’est pas la sienne est une aberration.

Sans aucune prétention, à la suite d’une dramatique histoire traduite en partie dans le livre « Le Combat D’une Mère », depuis 1979 j’aligne des mots sur du papier. Après de nombreux échecs, mon premier essai a vu le jour en 1984 sous le titre « l’Emprise du Néant ». Il permit à l’époque mes premières dédicaces signées entre Saint-Dizier et Saint-Étienne, et quelques interviews par des radios locales.

Depuis mon retour en littérature en 2015 je lutte contre les préjugés, je dénonce, j’assassine, j’égratigne, je persiste et je signe au travers de causes qui me tiennent à cœur. Je ne sais pas si mes avis sont les bons, l’affirmer serait prétentieux.

Souvent tirés de faits réels, j’ai certes mes opinions sur les sujets que je décline. Cependant je me porte souvent en avocat du diable afin de laisser s’exprimer par ma plume en toute objectivité les protagonistes concernés.

Je ne suis pas un écrivain, je laisse ce patronyme à d’autres plus méritants que moi. Je suis auteur simplement. En compagnie de mon épouse je savoure nos rencontres et nos échanges sur les différents salons littéraires ou les magasins que je côtoie du sud au nord de la France.

Vous m’avez déjà récompensé, et je vous en remercie, de deux prix. Le premier en 2017 en tant que Lauréat de Franche-Comté pour un livre écrit à quatre mains et retranscrit sous un autre titre au seul profit de mon épouse Claudine, auteure depuis 2015, et le second en Moselle en 2020, en tant que premier prix de la nuit de la lecture, pour « Nathalie », une nouvelle qui parle de violences conjugales.

Depuis neuf ans déjà je soutiens les projets de mon épouse et je partage avec elle nos rencontres, ainsi que sa joie de vivre cette expérience connue seule en 1985, lors de la précédente sortie de mon premier essai. Elle a été récemment récompensée par un prix qui lui a mis du baume au cœur, attribué lui aussi en Moselle.

Je ne sais pas combien de temps vous nous accueillerez ainsi dans vos chaumières au travers nos écrits, peu nous importe la quantité de nos ventes, seule la qualité de vos lectures sont les bienvenues. Nous prenons du plaisir à vous transmettre nos pensées et acceptons toutes les critiques objectives.

Encore une fois merci pour les souvenirs que vous laissez gravés en moi, ainsi que les anecdotes inoubliables qui offrent à nos échanges quelques instants d’humour mémorable.

Je ne veux pas me plier à une obligation de littérature, mais seulement à une envie et à un plaisir, tant j’ai de choses à dire. Je ne suis pas maître de mon destin, mais ce que je peux promettre est que tant que vous serez présents, je ne serai pas absent.