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Ce mois-ci, la contribution de  Gérard RIBOLINI,
nouvel adhérent de PLUME

Gérard Ribolini est né dans le Pays-Haut, à Mont-Bonvillers (54) et il a fait son secondaire à Verdun, lycée Buvignier et Margueritte.
Études scientifiques à la faculté de Nancy puis, sur concours, à l’ENSSAA (Ecole Nationale Supérieure des Sciences Agronomiques Appliquées) de Dijon (21) – aujourd’hui Agrosup Dijon.
Avant d’aller à Dijon, il a été maître auxiliaire à Piennes (54), au collège Paul Langevin et à la sortie de l’ENSSAA, il a été été nommé professeur de biologie au lycée agricole de Besançon.
En 1986, il quitte le professorat pour devenir proviseur et il a dirigé, jusqu’à la retraite, 4 établissements, dont l’EPL AGRO de la Meuse où il a travaillé avec Patrick Lagneau.
Il est marié à Nelly, institutrice, depuis 1971 avec qui il a eu 2 enfants et 5 petits-enfants à qui il écrit, par La Poste, tous les mois depuis la naissance du premier qui a dix-neuf ans ans.

Pendant les 7 dernières années, il a été trésorier de l’Association des Amis de Senon et du Pays de Spincourt (55). Il a laissé sa place l’an passé.
Il est aussi membre de 2 associations liées à Brassens qu’il apprécie énormément (« Auprès de mon arbre » et « J’ai rendez-vous avec vous »).
Il a été basketteur à différents endroits dont à l’ASNE Joudreville (54).
Il est Officier de l’ordre des Palmes Académiques, du Mérite Agricole et médaille de bronze de la Jeunesse et des Sports.


Ecriture

Le "Rital" et la Plume

Je viens d’écrire un livre préfacé par Pierre Lombard dont le titre est « Les chants les plus beaux… ne sont pas tous désespérés ». Il est tiré d’un poème d’Alfred de Musset que chante Claude Nougaro « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux ».
C’est en quelque sorte une balade dans un journal de vie, mêlant l’intime à la chose publique. Le tout avec un mélange de prose et de poésie.
Le chant dont il est question dans le titre est une poésie associée à l’expression de mes souvenirs.
Un grand merci à PLUME qui m’a aidé à écrire les pages de mon livre et cela grâce à 2 points.

- En premier lieu, j’ai imité un de leurs membres, Aliette Somot, qui écrit, fort joliment, à chaque numéro mensuel, un acrostiche et j’ai voulu aussi vanter, à ma façon, PLUME sur tous les mois de l’année. Je ne mets ci-dessous que le mois de janvier :

Joie de lire
Amertume éloignée
Nouvelle année

Vive PLUME à en pâlir

Initier les incrédules

En janvier, sans rire

Ravi d’avoir des émules

Avec son accord, Aliette (permettez-moi cette familiarité) est citée dans mon livre et pour cette PORTE OUVERTE, je lui dédie cet acrostiche à son nom :

Superbes sont ses mensuels acrostiches
Oui ! Et maintenant ses acrostinettes

Mais où est sa superbe et belle cachette

Obéissant à un cerveau tout en devinettes

Toujours est-il que c’est bien fortiche !

- En second lieu, j’ai suivi une demande de PLUME qui s’adresse aux adhérents de l’association avec, par exemple, ce concours de nouvelles sur « LA RECHERCHE DES ORIGINES », en partenariat avec la Ville de Verdun, la Communauté d’Agglomération du Grand Verdun et la Librairie « Entrée Livres » de Verdun, en exigeant toutefois que la chute de l’histoire soit surprenante.

J’ai retenu le point 6 : « Qui n’a jamais eu envie d’écrire ses mémoires, ou tout simplement, une partie de sa vie ? » J’ai alors écrit un texte intitulé LE RITAL dans laquelle je raconte l’histoire de ma famille venue d’Italie et je termine ainsi :

« Le retour, impossible pour eux, ne l’était pas pour moi. J’apprends l’italien… ce qui n’était pas difficile car, contrairement à mes parents, je parle avec les mains ! J’ai voulu m’imprégner de la culture qu’ils n’ont pas eue, en retrouvant les lieux de vie de Michel-Ange, Le Tintoret, Fra Angelico, Léonard de Vinci, Raphaël, Casanova…… et comme ce dernier, je me suis mis à l’écriture et j’ai beaucoup séduit, sans être un séducteur compulsif. Lorsque j’ai rencontré Agrippa, une jolie Italienne aux longs cheveux noirs et au teint respirant le soleil, je l’ai agrippée et épousée. Elle m’a vanté son pays comme mes parents ne pouvaient pas le faire et nous nous sommes installés au pied de la chaîne du Mont Baldo à proximité du lac de Garde. J’enseigne la musique au lycée français et nous habitons dans une maison avec vue sur le lac. Je pense très souvent à mes parents qui auraient aimé ce retour. Nous avons deux enfants et tous les ans, nous passons un mois de vacances dans mon pays, la France. Plus tard, ils choisiront leur lieu de résidence sans aucune obligation.
Ding-dong, ding-dong, ding-dong, ding-dong... La cloche de l’église proche de mon domicile sonne l’Angélus du matin et cela me fait brusquement sortir de mon sommeil et de mes rêves!!! Adieu Agrippa... »

Sur les 117 pages, il y en a 9 consacrées à PLUME. J’espère que la revue va continuer à nous intéresser et que la mise en page continuera d’être toujours aussi bien pensée et travaillée.
Alors je reprends un des titres de mon livre : Merci PLUME.

Ecriture

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