Plume a lu205-mai-1.jpg2022

Par Pierre LOMBARD
Lombard pierre 7

L'amour à la découpe
de Jameson du BAR ROI


Fourment hugues2Amour a la decoupe a

Je n’aime pas les polars… Allez savoir pourquoi !

Peut-être parce que je préfère les comédies, les romans du terroir ou encore les histoires d’amour…
Et pourtant, j’ai lu « L’amour à la découpe » et je veux vous en parler.

Pour être tout à fait honnête, j’ai acheté ce bouquin parce que c’est un ami qui l’a écrit et je me suis dit que je le lirais quand j’aurais un peu de temps, aux prochaines vacances…

Les premières pages m’ont amusé : le style est vif, frais et intelligent, un peu déjanté, comme l’auteur, quoi… Normal.

Et puis, je me suis laissé embarquer par l’intrigue, pas forcément crédible, mais tellement attachante, avec ces personnages qui oscillent entre super-héros et loosers systématiques.

À un moment, je me suis rendu-compte que je ne lisais plus, mais que j’étais dans un « drive-in » américain, confortablement installé dans ma Plymouth décapotable, en train de siroter mon Bourbon et de grignoter mes popcorns…

Mais Norbert la Loose m’a ramené à la réalité, la Plymouth s’est envolée et Nénette est arrivée.
Et pourtant, l’écran était toujours là, mais cette fois, je côtoyais plutôt Jean-Pierre Bacri et Guy Marchand, Josiane Balasko et Pauline Laffont…

Un univers glauque et flamboyant à la fois a fini de m’embarquer pour la fin du voyage dont je ne vous dévoilerai pas la clé, bien entendu.

Mais finalement, pour un polar, il est pas mal ce bouquin ! Je dois même dire que je l’ai bien aimé et je vous le conseille, surtout si, comme moi, vous aimez le cinoche qui accroche, le visuel qui interpelle et le polar de Nanar !

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Commentaires

  • hugues

    1 hugues Le vendredi, 13 mai 2022

    Merci Pierre pour cette critique ! Je retiens d'abord ce passage enthousiasmant : "Le style est vif, frais et intelligent, un peu déjanté, comme l’auteur, quoi… Normal." Je suis flatté, faut juste que je reste modeste maintenant, car après tant d'éloges, ça va pas être facile...
    Tu parles de "Drive in ", c'est tout à fait ça : de la pure distraction sans prétention, mais avec la volonté farouche de tenir le public en haleine. Quant à la fin du livre, elle est effectivement porté par la folie. Je l'ai écrit quasiment en transe. C'est là toute la magie du livre, on est pris dans la Plymouth folle, l'histoire entraine l'auteur (et le lecteur) vers des territoires inconnus, pas vraiment prévus dans le schéma de départ, et à la fin on se dit: "C'est moi qui ait écrit ça? "

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