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Déprime

Prenez la saison qui voit la durée de ses journées diminuer de manière drastique.
Ajoutez-y une pandémie qui s’est installée dans le paysage depuis bientôt dix mois et qui divise autant les scientifiques que les politiques.
Incorporez une bonne dose de crise économique, qui va immanquablement laisser sur le carreau des millions de personnes, et principalement ceux dont l’activité a été qualifiée de « non essentielle », vous savez, tout ce qui est lié au monde de la culture, de la convivialité, de l’événementiel, des petits plaisirs de la vie…
Faites fondre toutes les petites polémiques, les mensonges distillés par les médias, les dirigeants et relayés par les experts des réseaux sociaux, et mélangez le tout.
N’entrevoyez aucune perspective d’éclaircie et interdisez-vous tout désir de retrouvailles avec vos amis, vos proches, votre famille… C’est pour votre bien qu’on vous dit !
Et enfin, nappez le tout d’une maladie qui va vous achever, Covid ou pas, et le tour est joué !

Fort de ce constat, comment vais-je réussir à inverser la vapeur afin de retrouver un semblant d’optimisme, une bribe d’espoir et une once de clarté ? Je peux agir sur certains paramètres en évitant déjà de passer des heures à entretenir cette angoisse et cette déprime, que ce soit devant les chaînes d’info en continu ou sur ces réseaux anxiogènes et « chronovores ». Je peux essayer de me rendre utile aux autres et à moi-même… Aux autres, on voit bien, mais à moi-même ?

Il me semble en effet qu’en ces périodes difficiles, il est grand temps de prendre soin de soi. Se faire « beau », prendre soin de son apparence, s’aérer le corps et l’esprit, découvrir de nouvelles pratiques culturelles et artistiques.

Et puis, il existe un remède vital, incontournable, efficace… J’ai nommé « le livre » !
Ah mince, les librairies et les bibliothèques sont fermées, c’est vrai que c’est moins essentiel que les bureaux de tabac.

Alors il reste des solutions : fouiller au fond de ses étagères et y redécouvrir des bouquins qu’on a lus il y a quelques années ou quelques décennies, contacter les auteurs de PLUME qui trouveront des solutions pour vous faire parvenir leurs ouvrages – ah oui, c’est bien, ça ! Ou alors, pour ceux qui le peuvent, rendre visite à Hélène, à la Maison de la Presse à Saint-Mihiel, qui a l’autorisation d’ouvrir et de proposer de très nombreux ouvrages, dont beaucoup d’auteurs meusiens et lorrains…

Allez, courage, on en verra un jour le bout ! J’ose à peine vous souhaiter un joyeux Noël, mais je vous souhaite de très belles lectures !

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