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Ce mois-ci, Soizic Hily

Hily Soizic

Soizic HILY vit à Paris ainsi qu'en Seine et Marne du côté de Provins. Elle est professeure de Lettres en Seine-et-Marne. Elle a exercé quelques années en Algérie. Elle estime ne pas avoir de compétences particulières sauf pour le plaisir de flâner ou découvrir.


Ecriture

Le combat de la Saint-Sylvestre

Le dernier soir de l’année approchait. Et avec lui, le combat décisif qui allait mettre aux prises le vieux Sylvestre et le Premier Janvier ; au vainqueur reviendrait l’honneur de maintenir la vie dans l’univers toute la durée de l’année qui s’ouvrait.

Le bonhomme Sylvestre n’apparaissait que tard dans la nuit, bien après que les dernières lampes s’étaient éteintes. Les enfants, restés furtivement à le guetter derrière le carreau, avaient depuis longtemps succombé au sommeil quand il passait sous leurs fenêtres, s’appuyant sur un grand bâton, qui lui servait plutôt de canne que de sceptre. A sa suite, marchait tout le cortège des ombres des jours anciens.

– Tu crois qu’il gagnera, disait l’une d’elles.
– Oui, bien sûr, lui répondait-on. Il gagnera, n’aie pas peur. On est tous là pour l’aider, non ?
– Mais regarde comme il est faible ! s’inquiétait un Décembre.
– Et nos armes ? Tu as vu ce bâton ? Je l’ai taillé dans du bois de sureau ce printemps, répliquait un souple jour d’Avril.
– Touche-moi cette lame ; c’est du gel, et plus coupant qu’un diamant, renchérissait un Février en brandissant une pointe étincelante.

Presque tous les jours de l’année étaient porteurs d’une arme, prêts à seconder le vieux Sylvestre, bien qu’il fût dans les règles qu’il combatte seul à mains nues. Mais eux s’en moquaient bien. Déterminés à se lancer dans la mêlée, ils ne pensaient qu’à la façon dont ils viendraient à bout des nouveaux venus qui, sinon, les renverraient du soleil et de la surface de la terre. Car telle était la loi.
Aussi le cortège prenait-il, entre les buissons de baies gelées, des allures d’expédition guerrière. Les jours de Mars, jambes nues comme des gamins, retrouvaient une vigueur nouvelle à lutter contre le froid. Les beaux jours d’Août, à cheveux fauve, gardaient encore aux plis de leurs manteaux des parcelles de chaleur et des chants de cigales. Seules les journées d’automne, brumeuses et indécises, allaient d’un pas plus lent, mirant aux flaques gelées sous la lune le reflet ténu de leur vie éphémère. Octobre était couleur de fruit, Novembre de crépuscule, Décembre de brouillard ; mais leur silence était le même, contrepoint désenchanté à l’agitation des plus jeunes. Ils préféraient garder intacte au dernier soir la nostalgie lente de la mort, qui en adoucissait l’attente. Et les autres s’agaçaient de cette tristesse de mal augure, alors qu’eux-mêmes jetaient leurs dernières forces dans les bravades et les farandoles.
Le grand Sylvestre allait devant. Il était le seul dont les pieds touchent vraiment terre et que les enfants auraient pu apercevoir. Il gagnait, par-delà bois et villages, la clairière où devait avoir lieu le fameux combat — auquel les humains, jamais, ne pourraient assister, bien que leur sort en dépendît.
Il marchait lentement, Sylvestre, et ménageait ses forces, car il savait que le combat serait rude. Il sentait derrière lui, parfois, un souffle court et des gestes usés, qui traduisaient la vieillesse de ses compagnons, malgré leurs danses. Quant à lui, de temps en temps, il portait à ses lèvres une gourde d’eau-de-vie.
L’éclat de la lune semblait plus vif dans la clairière où, les premiers, ils parvinrent. Il ne neigeait pas, mais un froid vif givrait l’herbe et glaçait l’eau des sources. Sylvestre, cependant, crut entendre non loin de lui un clapotis dans les fourrés. Il s’approcha. Miracle ! Cachée sous les feuilles mortes, une source minuscule jaillissait dans le sous-bois. Son eau, un instant, brilla au clair de lune ; en y trempant les lèvres, Sylvestre eut la surprise de sentir une force nouvelle l’envahir. Vidant ce qui lui restait d’eau-de-vie dans les herbes, il remplit sa gourde de l’eau magique et regagna le champ, sans rien dire à personne.
Deux hérauts, porteurs d’une bannière verte et blanche, s’avançaient au même moment, précédant Janvier et son cortège. Pas plus haut qu’un enfant, moulé dans un justaucorps vert et la tête couronnée de houx, il tenait à la main un perce-neige. Le suivaient des esquisses de papillons, de fleurs, d’abeilles, tout un bourdonnement de vies à naître. C’étaient les jours de l’année future et si leurs contours restaient flous, c’est qu’ils n’existaient pas encore. Seuls les jours d’hiver étaient déjà entièrement formés, bien que d’un blanc un peu pâle. On devinait des jours de guerre au flamboiement de leur armure ; ou bien des jours d’orage, crépitants d’étincelles ; ou encore des jours de fête, enrubannés, multicolores. Et tous ces jours emmaillotés, fragiles, ne demandaient qu’à naître.
À mesure qu’ils arrivaient à l’entrée du champ, ils se répartissaient sur toute la largeur de la lice, face aux compagnons du vieux Sylvestre. Les hautes formes des jours passés et le silence qui les avait saisies à l’approche du combat, intimidèrent les arrivants. Mais comment n’auraient-ils pas gardé espoir en leur chef, qui s’avançait si fermement, prêt à engager la lutte ? Mille histoires venaient à leur secours, qui parlaient toujours de la victoire inéluctable de Janvier.
Les combattants s’approchèrent. Tout mouvement cessa dans l’assistance. Une étoile, dépêchée par la Grande Ourse, se glissa sur le sol et donna le signal du départ.
Beaucoup plus petit que son adversaire, Janvier était bien plus rapide et plus souple… Sa tactique consistait généralement à fatiguer le vieux Sylvestre en poursuites, feintes, demi-tours…Quand celui-ci, essoufflé, irrité de son impuissance, commençait à perdre tout contrôle, Janvier, de deux prises du pied, le déséquilibrait. Une fois Sylvestre à terre, il lui maintenait l’épaule au sol jusqu’à ce que l’étoile le proclame vainqueur.
Mais cette année-là, l’eau de la source mystérieuse avait doté le vieux Sylvestre de la force d’un géant. Ses pas firent trembler le sol, sa taille se redressa, solide comme un chêne – et quand il respira, on aurait cru entendre, à l’intérieur de sa poitrine, dix forgerons mettant en œuvre dix soufflets. Devant cette énergie soudain déchaînée, Janvier crut mourir de peur, et avec lui tous les jours de l’année nouvelle.
Le jeune combattant voulut recourir aux ruses habituelles ; mais dès la première poursuite, la main énorme de Sylvestre l’immobilisa. Le combat était terminé. L’étoile ne put que proclamer la victoire de la vieille année.
Un même cri de joie, chez les compagnons de Sylvestre, jaillit de toutes les bouches. Une même folie s’empara de leurs ombres. Ils dévoraient des yeux cette nuit, qui leur appartenait définitivement ; ils aspiraient les odeurs de la forêt, en pensant aux senteurs plus riches du printemps, qu’ils connaîtraient une fois encore. Ils s’émerveillaient de cette vie nouvelle qui leur était donnée.
Alors commencèrent carnavals et sabbats. Au son de musiques improvisées prit place un bal. Les ombres se laissèrent emporter jusqu’au jour dans une liesse débridée, tandis que dans les fourrés les jours de l’année vaincue cherchaient à fuir. Une poursuite s’engagea, où plus d’un jour avorté fut mis à mal. Les gagnants s’emparèrent de leurs fleurs, de leurs ailes. Plus d’un vaincu finit en cage, comme un vulgaire canari.

Le disque du soleil était jaunâtre et terne, au matin, car c’est au Jour de l’An qu’il revient de lui rendre tout son éclat. Chacun des jours, tour à tour, était ainsi appelé à monter jusqu’à l’astre. Il raviverait sa lumière et réglerait la trajectoire de sa course, avant de redescendre jusqu’au cœur de la terre, pour ranimer le feu qui est en elle et donne vie aux plantes.
Or, il était déjà deux heures de l’après-midi quand le Premier Janvier ouvrit les yeux. La lumière grise le rendit maussade et il se tourna sur le côté, bien décidé à se rendormir.

– Pas question, dit une voix sévère.
– Qu’est-ce que c’est que cela ? Qui me parle ?
– C’est moi, la terre. Midi est passé depuis longtemps. Voilà je ne sais pas combien d’heures que je grelotte en attendant ton bon plaisir. Debout, paresseux !

Le Jour de l’An se leva en maugréant. Il se sentait faible, tout à coup, les membres lourds et la bouche pâteuse. À peine pouvait-il se tenir sur ses jambes. Il appela Sylvestre à sa rescousse.

– Laisse-moi dormir, répondit celui-ci ; il avait profité de ses forces nouvelles pour faire la fête outre mesure ; le dernier de tous, il s’était écroulé, vers sept heures du matin.

L’autre insista. Ce n’était pas un mal d’avoir réveillonné, tous l’avaient fait. Pourquoi serait-il le seul à devoir travailler aujourd’hui ?

– Au moins, indique-moi ce qui t’a rendu si fort, tout à coup, hier soir.

Sylvestre voulut lui donner de l’eau, mais sa gourde était vide. Il lui montra d’un geste la direction de la source et retourna à son sommeil interrompu.
Mais le froid à son tour avait gelé la fontaine. Janvier eut beau casser des plaques de glace et les absorber, il resta aussi mou que du caoutchouc.
Il s’en revint à pas lents, tenta de nouveau d’obtenir de l’aide. Mais personne ne voulait gaspiller en heures supplémentaires cette année de grâce qui leur était accordée. C’est donc seul que le lutin, désolé, dut se diriger vers les entrailles de la terre.
Il était déjà trois heures de l’après-midi et le soleil semblait décliner plus vite encore que d’habitude à cette date. Aucun oiseau n’avait fait entendre sa voix depuis le matin ; aucun souffle de vent n’avait renouvelé l’atmosphère.
Dans les maisons, où les poêles bourrés à craquer, continuaient de répandre une bonne tiédeur, les enfants intrigués regardaient cette couleur blafarde du soleil.
Au centre de la terre, en revanche, le feu menaçait de s’éteindre. Janvier tenta de ranimer les braises à l’aide d’un gros soufflet posé près du foyer. Mais celui-ci était si lourd à mettre en branle, qu’en dépit de tous ses efforts, il dut abandonner.
Assis sur la première marche de l’escalier qui menait à la surface, Janvier, accablé n’osait penser à ce qu’ils risquaient tous si, faute de soins, terre et soleil venaient à dépérir…
Il repensait à l’année précédente, quand, après sa victoire et les danses dans la clairière, l’Aube l’avait pris par la main pour le conduire près du soleil ; lui, cœur battant, se sentait rempli d’impatience devant le travail qui l’attendait. L’astre l’avait accueilli d’un sourire, lui expliquant sa tâche, et l’aidant de son mieux. Quelle fierté il éprouvait à voir, sous ses doigts, renaître l’éclat de ses rayons. Et quel orgueil encore quand, à nouveau sur terre, il avait senti cette lumière – son œuvre – redonner vie à tout l’univers. Où était-il ce temps-là, maintenant ?

La terre aussi lui avait fait fête, admirant sa force à actionner le gros soufflet. Elle avait fait servir un festin auquel avaient pris part tous les êtres qui peuplaient les profondeurs, morts à la surface, peut-être, mais bien vivants ici. Et il en avait appris des histoires ! sur les quatre cents coups des années passées, lui qui ne se les étaient jamais imaginées autrement que comme de vieilles dames, aux robes chastes et démodées.

Quarante jours durant, la scène se répéta. Lors de leur premier passage sur la terre, les jours avaient brûlé toute leur énergie ; ils n’étaient plus en état de tenir leur rôle. Pourtant, la plupart ne s’en préoccupait guère ; sous couvert de retrouver leur vigueur passée, ils s’attardaient en banquets perpétuels. Ils avaient tendu une toile, au-dessus de la clairière, pour se préserver des intempéries, et ils partageaient leur temps entre les danses et le sommeil, ne connaissant ni jour ni nuit, se disputant entre eux sur leur ordre de succession : personne n’avait envie de s’enfoncer dans le froid, monter la garde et travailler.

Les humains furent alertés sur ce qui se passait par des braconniers qu’avaient attirés vers la clairière des bruits insolites de chants et de fourchettes. Beaucoup s’étaient réjouis : ils reverraient revivre ceux qui les avaient quittés cette année-là. Les propriétaires pensaient déjà aux doubles rentrées de revenus et de loyers. Enfin les gouvernants se frottaient les mains, sûrs de rester au pouvoir une année de plus. Seuls se désolaient ceux pour qui l’année écoulée n’avait été que privations – et les enfants, condamnés à rester à l’école et à ne pas grandir.
Les chroniques de cette période ont conservé bien des récits, mais rapidement deux faits primèrent tous les autres : la déperdition inquiétante du soleil en couleur et en volume – et le refroidissement de la terre. La glace était si dure que les pioches s’y cassaient. Le bois flambait chaque jour un peu moins haut, car les réserves de la terre en chaleur ne suffisaient plus à alimenter les arbres. Les animaux mouraient, la chair gelée.

À ce que disent les anciens, ce furent deux sœurs qui décidèrent de partir à la recherche du Premier Janvier de l’An nouveau. Chacune d’elles était fiancée avec un jeune villageois voisin et craignait, si le temps ramenait sans cesse les mêmes jours, de ne jamais voir arriver celui de leurs noces.

– Il n’y a que lui qui puisse nous tirer d’affaire, avait dit l’aînée Perrine à sa sœur Marie.

Aussi se mirent-elles en chemin, munies de pain, de noix et d’eau, ainsi que d’une provision d’huile pour leurs lampes. Elles frissonnaient dans les grandes capes doublées qui leur tenaient si chaud les hivers précédents.
La forêt semblait pétrifiée. Le houx, le gui, séchaient aux arbres. Les troncs éclataient, la sève ayant gelé à l’intérieur de l’aubier. La terre était malade et craquelée, le moindre pas claquait sur le sol vif, comme une blessure. Les deux jeunes filles, pourtant, allaient toujours.
Vers minuit, la lune se leva et répandit sa clarté sur le paysage durci.

– Commençons nos recherches, dit Perrine.

Elles fouillèrent tout le champ qui avait servi de lice ; elles regardèrent derrière chaque fourré. En vain !
Enfin elles découvrirent, au bout de la clairière, la tente où s’abritaient les vieux jours. Se faisant le plus petites possible, elles osèrent s’en approcher et y pénétrer. La plupart des occupants avaient sombré dans un mauvais sommeil agité, ballonné de mauvais rêves. Seul, tout au fond, près d’une lampe, quelqu’un, de la taille d’un enfant, gardait les yeux ouverts. C’était Janvier, toujours vaincu et prisonnier.
Sylvestre tenait sa prise dans une cage de métal, fermée d’un solide cadenas. Aux premiers élans de joie, aux embrassades, succéda chez les deux sœurs un moment d’abattement : comment réussir à délivrer Janvier ? Celui-ci tira Perrine et Marie d’embarras.

– La clef se trouve autour du cou du grand Sylvestre, chuchota-t-il. Il suffit de dénouer le ruban qui l’attache, sans réveiller le géant ; n’ayez pas peur ; il a le sommeil aussi lourd qu’il est gros.

Tandis que Marie guettait auprès du lutin le réveil de quelque dormeur, Perrine, le cœur battant, s’approcha avec précaution du vieux Sylvestre. Elle resta un moment à épier s’il dormait profondément, puis glissa vivement la main derrière la nuque pour dénouer le ruban. La clef froide glissa sur la peau. Sylvestre grogna, se retourna, et, dans ce mouvement, la clef tomba à terre.
Perrine s’en saisit, revint vers la cage, l’ouvrit et entraîna Janvier. Aucun des dormeurs ne réagit. Tous trois rampèrent hors de la tente et repartirent en courant vers le village. Janvier fut fêté comme un sauveur ; seule sa victoire sur Sylvestre, lors d’un second combat, pourrait ramener l’année nouvelle, que tous appelaient de leurs vœux, maintenant.
Quelques jours plus tard, Janvier, qui avait retrouvé ses forces, retourna dans la forêt, suivi, cette fois, de Perrine et Marie, ainsi que de tous les enfants du village. On avait brûlé, cette nuit-là, les dernières réserves de fagots. La survie de tous dépendait de la victoire du lutin. Arrivé à trente pas de la tente, Janvier cria d’une voix forte :

– Sylvestre, s’il te reste du courage, montre-toi ; je te défie une seconde fois.

Un gros rire lui répondit :

– Qu’est-ce que tu viens me chanter là, avorton ! J’ai eu ma victoire ; l’étoile l’a confirmée. Je serais bien fou de risquer encore ma chance.
– Et qu’est-ce que tu as fait, depuis que tu es là, à te vautrer ? La terre est gelée ; le soleil ne durera pas jusqu’au printemps. Tout le monde a faim et froid, et tout ça à cause de toi. Sors d’où tu es. Et vite, ou c’est moi qui viens te chercher.

Le ricanement de Sylvestre lui répondit seul. Alors Janvier s’avança et, aidé des enfants du village, il commença à démonter les piquets de la tente où se tenait la vieille année.
La toile retomba sur les ombres enfermées à l’intérieur et plus elles se débattaient, plus elles s’empêtraient, tant et si bien qu’elles ne furent bientôt plus qu’un amas piteux à la merci de leurs vainqueurs. Sylvestre seul réussit à s’échapper. Mais Janvier l’attendait de pied ferme. Et se lança à sa poursuite ; privé de l’eau magique, le vieux Bonhomme se vit bientôt rattrapé et mis à terre.
Alors, de l’une des poches de son justaucorps, Janvier sortit une flûte et commença à jouer. Peu à peu, des souffles se mirent à circuler, se condensèrent en formes ténues qui entourèrent le lutin. C’étaient les jours de l’année à venir, qui s’étaient pour un temps désagrégés et auxquels la musique de Janvier redonnait consistance. Il ne manquait à l’appel que quelques compagnons prisonniers. Restés captifs sous les débris de la tente, ils furent bientôt délivrés.

On ramena Sylvestre en grand cortège jusqu’au village, la tête couverte d’un sac, comme un vulgaire père Fouettard. Et tandis que tous, autour de lui, s’attroupaient et commençaient les danses, Janvier prit son envol vers le soleil. En peu de jours, celui-ci retrouva son éclat d'antan. La terre se réchauffa ; le gel desserra son emprise ; l’espoir d’un printemps à venir se fit de jour en jour plus vif et plus sûr au cœur de chacun. Les noces de Perrine et celles de Marie marquèrent le retour des fêtes au village.

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