Par Nicole DURAND
Hommage à Grégory Lemarchal
Si les voies du seigneur nous sont impénétrables,
Un aveugle destin, dans sa brutalité,
Frappe enfant ou vieillard, aimé ou détesté,
Comblé ou malheureux, puissant ou misérable.
Ton mal a triomphé, cruel, inexorable.
Nourri d’amour, l’espoir, qu’avait bercé l’été,
A volé en éclats, sous la réalité
Du décès, trop brutal, d’un être irremplaçable.
La mer a effacé l’empreinte insaisissable
De vos deux pas unis cheminant sur le sable,
Et tel un vent mauvais, la mort t’a emporté.
Cependant, à jamais, ta poursuite insatiable
D’un rêve inaccessible, en sa fragilité,
Ta voix et ton aura seront inoubliables.
Commentaires (8)

- 1. | dimanche, 10 mars 2019

- 2. | mercredi, 06 mars 2019

- 3. | vendredi, 01 mars 2019
J'avoue que je comprends mal ton raisonnement.
La différence entre Renaud et Pavarotti, est que le premier est auteur compositeur, alors que le second n'est qu'interprète, même s'il est brillant.
C'est comme si tu comparais un auteur avec un lecteur ou un récitant.

- 4. | vendredi, 01 mars 2019
« Notions de style de versification et d’histoire de la langue française par H. BONNARD Agrégé de grammaire.
Voilà ce qu’on y trouve à propos de l’hiatus :
« Cette règle est la plus discutable de la versification française (...) Les bons poètes modernes se les permettent : « Folle que tu es... » (Musset)
« Les durs pavés qui étincellent... » (Comtesse de Noailles »
Pourquoi, en effet, interdire de tels hiatus, alors qu’on les permet à l’intérieur des mots comme tuer, Louis, crier, violon (prononcé avec diérèse)
Ce qu’il y a de plus artificiel dans la règle de l’hiatus, ce sont les exceptions qu’elle a comportées chez les poètes classiques eux-mêmes, partout où une lettre évitait pour l’œil la rencontre de deux voyelles entendues :
Soit une e muet élidé :
« Hector tomba sous lui, Trois expira sous vous » (Racine)
Soit un h aspiré :
« On a peine à haïr ce qu’on a tant aimé » (Corneille)
Soit une consonne qui n’existait que dans l’orthographe :
« La faim aux animaux ne faisait point la guerre » (La Fontaine)
« De ce nid, à l’instant, sortirent tous les vices » (Boileau)
En conclusion, si on pardonne ces petits écarts aux plus grands, peut-être pourra-t-on excuser la pauvre rimailleuse du dimanche que je suis.

- 5. | vendredi, 01 mars 2019
À tous ceux qui veulent écrire de la poésie mais qui ne maîtrisent pas les règles du classique, j'ai envie de dire : laissez tomber les règles et écrivez en toute liberté, beau et fort !

- 6. | vendredi, 01 mars 2019

- 7. | vendredi, 01 mars 2019
Je n’ai rien à dire pour ma défense, si ce n’est que ce poème d’hommage, je l’ai écrit (bien maladroitement, j’en conviens) avec mon cœur. Alors, j’espère simplement que certains voudront bien le lire, de même, avec leur cœur, et me pardonner ces fautes impardonnables.

- 8. | vendredi, 01 mars 2019
E muet non élidé dans le 1er vers,
Hiatus dans les 3ème, 4ème, 7ème et 9ème vers...
Dommage